Dernière modification le octobre 2 2024
Acteurs possédant l’expertise de la vérification email
Chez Mailnjoy, nous disposons d’une expertise technique dans la vérification des adresses email.
Même si de nos jours nous pouvons trouver de nombreux articles sur n’importe quel sujet, notamment grâce à internet et aux livres, nous pensons néanmoins que le plus à même de répondre à une question pointue reste un acteur qui a fait du sujet sa spécialisation, et qui pourra ainsi apporter des éléments factuels plus justes et plus précis que des articles généralistes.
Ainsi si l’on veut apprendre les meilleures astuces sur “comment faire du bon pain”, le plus fiable sera de demander à un bon boulanger qui en fait des centaines chaque jour et qui sait vraiment de quoi il parle.
Eh bien il en est de même sur la question “comment vérifier une adresse email” : Mailnjoy en vérifie des millions chaque jour grâce son propre moteur technique, et aujourd’hui nous allons vous livrer tous les détails et secrets pour que vous compreniez entièrement comment ça marche.
Vous découvrirez notamment quelles sont les étapes obligatoires pour tester la validité d’une adresse email, les étapes facultatives (utilisées par certains mail tester seulement), les extensions que certains outils proposent et qui les différencient des autres mail tester, ou encore pourquoi certaines adresses emailsLes adresses emails, également appelées "adresses électroniques" ou plus simplement "emails", représente une forme d... More sont “sûres”, ou pourquoi d’autres resteront toujours “incertaines” malgré tous nos efforts… en somme beaucoup d’astuces et de faits concrets, que vous ne lirez nulle part ailleurs, pour que la vérification d’une adresse email n’ait vraiment plus aucun secret pour vous!
Nous allons débuter notre analyse en détaillant les étapes les plus classiques de la vérification email (communes à l’ensemble des outils de vérification email), puis nous entrerons dans le détail des étapes spécialisées, que proposent uniquement certains mail tester de meilleure qualité.
Fondements de la vérification email et des mail tester
Pour ce point, nous vous invitons à lire au préalable le sujet comment reconnaître un mail tester de qualité afin d’y découvrir les éléments clés que tout bon outil de vérification email devrait présenter. Ces fondements sont la base nécessaire que devrait proposer toute solution de vérification email de qualité, lesquels seront complétés par les éléments techniques évoqués dans la suite de cet article.
Les étapes obligatoires pour vérifier une adresse email
a) Vérification du format de l’adresse email
La toute première étape de vérification d’une adresse email consiste à vérifier que celle-ci a un format valide : en effet le protocole SMTPSMTP signifie "Simple Mail Transfer Protocol" Créé en 1982, le SMTP est un protocole de transfert de messages ... More a défini les règles des éléments qui peuvent ou ne peuvent pas constituer une adresse email. Voici ces éléments, qui sont contrôlés par les mailtester :
* vérifier que l’adresse email possède bien un caractère « @ » (et non pas plusieurs fois ce caractère), lequel doit être à la fois précédé et suivi d’autres caractères
* vérifier que le nombre de caractères total d’une adresse email est au maximum de 254 (au delà de cette limite, l’email n’est pas correct)
* les caractères après le sigle « @ » représentent le domaine, lequel doit être constitué d’une chaîne de caractères non vide, suivi d’un point, suivi d’une extension. Si un de ces éléments est manquant ou n’est pas dans le format attendu, alors l’email ne sera pas correct.
* les caractères avant le sigle « @ » représentent la partie « username » de l’email: ce dernier ne doit pas être de taille nulle (≥ 1 caractère).
Note : il n’y a pas de limite de taille sur la partie username (seule la taille totale de l’adresse email avec 254 caractères maximum est à respecter), mais dans la pratique il est vivement conseillé de rester en dessous de 64 caractères. Plus l’adresse email sera longue et moins elle sera simple à transmettre oralement à quelqu’un, et plus le risque de faire une faute de typographie sera grande, c’est pourquoi 99 % des adresses emails créées ont moins de 48 caractères, les rendant « compréhensibles » et lisibles pour un humain.
À l’inverse une adresse email allant jusqu’à la limite de taille saute aux yeux et n’importe qui peut déjà présupposer qu’elle n’est pas normale (et ne sera pas enclin à écrire dessus). Par exemple :
thisadressisanexampleofverylongandcomplexusernamewhichdontreallygivetrustandmotivationtowriteonitbuttechnicallyspeakingitcouldbeavalidemailadressisntitfunny.58742478521@example.com
En effet, même si cette adresse email a une taille techniquement correcte (et pourrait donc être « techniquement valide »), il y a peu de chances que vous la considériez comme étant de confiance n’est ce pas ? 😉
* vérifier qu’il n’y a pas de présence de caractères non autorisés dans le username ou le domaine.
Typiquement on retrouvera régulièrement des adresses emails qui ont été orthographiés avec des accents (lesquels ne sont pas autorisés), ou des problèmes d’encodage de caractères dans une liste d’adresses emails qui a fait disparaître un certain caractère et l’a remplacé par un « ? ».
Les seuls caractères qui sont autorisés sont donc :
* les lettres de « a » à « z »
* les chiffres de « 0 » à « 9 »
* les rares sigles acceptés : « . » , « – », « _ », « + »
Note : contrairement à ce que beaucoup de gens pensent, la casse (majuscule ou minuscule) n’a aucune influence dans une adresse email : PIERRE@example.com est bien la même adresse email que pierre@EXAMPLE.COM . Il n’a y donc pas lieu de vérifier cet aspect-là, les adresses emails vérifiées étant souvent systématiquement converties en minuscule pour une plus grande simplicité de lecture.
b) Vérifier si le domaine associé à l’adresse email est capable de recevoir des mails
Quand bien même le format d’une adresse email serait bon, cela ne veut pas dire pour autant que celle-ci est valide. La deuxième étape obligatoire consiste à déterminer si le domaine de réception de l’adresse est en mesure de recevoir des emails (de manière généraliste sur n’importe quelle boîte email existante).
Pour cela, nous allons regarder un champ DNS spécifique du domaine qui s’appelle le MXMX est un terme informatique lié aux emails, et qui signifie "Mail eXchange". Il s'agit d'un enregistrement spé... More (Mail Exchanger). Si cette entrée DNS est inexistante ou mal configurée, alors le domaine ne sera pas capable de recevoir un quelconque email, et nous pourrons conclure que l’adresse email vérifiée est de facto invalide.
Exemple avec le domaine « gmail.com », pour lequel la valeur du champs MX est valide :
Parfois certains domaines ont bien défini une entrée dans leur champ MX, mais il s’agit d’une mauvaise configuration qui n’accepte pas d’email.
Si une personne demande à faire vérifier son adresse email à ce moment-là, l’outil de vérification email va indiquer que l’email est invalide (à juste titre) car le domaine ne permet pas de recevoir d’email. Si l’administrateur du domaine défectueux se rend compte de son erreur et corrige ce fonctionnement peu de temps après, alors l’email pourra de nouveau être utilisable et routable.
Cet état de fait explique pourquoi certains emails sont considérés comme invalides par un outil de vérification email et que subitement cette même adresse email puisse se mettre à fonctionner peu de temps après.
Le mail tester prenant « une photo » à l’instant T des adresses email qui fonctionnent et des adresses emails qui ne fonctionnent pas, cette « photo » s’avère exacte à cet instant précis : plus le temps passe et plus il y aura des changements réalisés sur les différents domaines, et moins cette analyse sera représentative de la réalité.
c) Vérification du statut réel de la boite email
Maintenant que l’on a vérifié à la fois le formatage de l’adresse email, et le fait que le domaine de réception soit capable de recevoir des emails (de manière générale), il est temps de vérifier si l’adresse email précisément demandée existe bel et bien.
Pour réaliser cette vérification, on fait appel à une connexion directe sur le serveur SMTP du domaine concerné (certains parlent parfois de « ping de l’adresse email » sur cette étape-là). Cette étape est l’étape CLÉ pour déterminer le statut de l’adresse email, et constitue le fondement des techniques de vérification email.
Dans les faits, on lancera ici une demande de connexion à la boite email en envoyant les mêmes ordres (dans le langage SMTP) que le ferait un client de messagerie webmail (gmail par exemple) pour envoyer un email vers un destinataire. La principale différence réside dans le fait qu’ici les ordres sont envoyés sous forme de lignes de code (afin de scruter les lignes de réponse du serveur distant) et que l’on arrêtera spontanément la communication SMTP avant de donner l’ordre d’envoi.
Ceci a pour effet de récupérer le statut de la boîte email concernée sans lui avoir envoyé aucun email réel (ce qui est fondamental pour un mailtester, qui, on ne le dira jamais assez, ne doit surtout PAS envoyer d’email sur les adresses testées)
Exemple de communication pour vérifier le statut SMTP d’adresse email :
Toute la difficulté de cette étape réside dans le fait d’être capable de bien interpréter le code technique renvoyé par le serveur distant, et donc de déterminer avec justesse si le serveur distant indique que l’email existe ou n’existe pas.
En théorie ces codes retours sont normalisés (et devraient donc être reconnaissables facilement), mais dans la pratique on se rend malheureusement vite compte que de très nombreux serveurs n’en tiennent pas compte et renvoient des codes retours parfois même inversés! (par exemple en indiquant que la boite email est valide, alors qu’elle est invalide en fait, ou inversement).
Cela implique d’apprendre à connaître les innombrables serveurs SMTP du monde entier et reconnaître les code retours qui leur sont propres… faute de quoi la classification email réalisée présentera un taux de faux positifs ou faux négatifs élevé, rendant caduque tout le processus de classification de l’adresse email.
Il faut également noter que le fait de vérifier le statut SMTP d’adresse email qui serait invalide, équivaut au fait d’avoir généré un hard bounceUn hard bounce, également appelé "rebond dur", est une notion du marketing par email. Il désigne une notification de ... More (pour le domaine de réception concerné). L’aspect important à comprendre ici est que l’outil de mail tester aura donc les mêmes difficultés et blocages possibles de ses domaines et de ses IP d’envois qu’aurait tout annonceur ayant envoyé trop d’emails invalides, et se retrouvera alors bloqué dans ses validations.
La construction d’un vérificateur emailUn mail tester, également appelé vérificateur d'email, est un logiciel qui permet de vérifier une adresse email ou u... More nécessite donc la mise en place d’une architecture suffisamment complexe et résiliente pour être capable de continuer à vérifier les adresses emails même en présence d’un grand nombre d’emails invalides chaque jour.
Note : un fait historique intéressant à noter est que lors de sa création, le protocole SMTP a défini une directive spécifique permettant de vérifier une adresse email sans envoyer d’email dessus, il s’agit de l’ordre VRFY (sender verify). Cependant devant faire face aux problématiques de spamLe SPAM est une notion de l'Emailing qui représente un email peu qualitatif et non désiré pour la personne destinatri... More où certains acteurs malveillants inondent un maximum d’email avec du contenu non désiré, la quasi-totalité des serveurs SMTP du monde ont désactivés volontairement cette fonction, rendant la possibilité d’obtenir le statut d’une adresse email impossible au travers de cette directive (qui était pourtant faite pour cela au départ).
Cas spécifiques des emails catchall
Certains domaines présentent une particularité de fonctionnement qui rend l’étape précédente de connexion SMTP inutilisable : il s’agit des domaines dit « catchall ».
Ces domaines ont un serveur SMTP configuré de sorte qu’il accepte TOUS les emails reçus, indépendamment de la partie du username.
Ainsi, sur ces domaines spécifiques, si par exemple vous envoyez les emails suivants, tous seront acceptés par le serveur et ils ne généreront pas de hard bounce :
pierre @ CATCHALL-DOMAIN.COM
fakeemail @ CATCHALL-DOMAIN.COM
contact @ CATCHALL-DOMAIN.COM
thisisabademail @ CATCHALL-DOMAIN.COM
Cette spécificité technique entraîne le fait que sur ce type de domaines précis, il ne sera pas possible de déterminer « simplement » si une adresse email existe ou non. En effet, le simple fait qu’il n’y ait pas de bounce généré lors d’un envoi, ne signifie pas pour autant que l’adresse vérifiée existe en soi, et encore moins que les emails qui pourraient être envoyés dessus soient effectivement lus par une personne.
De plus, un certain nombre de ces domaines sont encore plus complexes à vérifier car certains sont en fait de « faux-catchall » : ils ont le comportement d’un domaine catchall durant la phase SMTP, mais peuvent malgré tout générer un hard bounce sur un envoi RÉEL d’un email.
Il y a donc un double risque dans l’utilisation d’un email classé « catchall » : un risque d’engagement faible (c’est-à-dire d’envoyer sur une boîte email qui ne sera lue par personne) et un risque de hard bounce (s’il s’agit d’un domaine de type « faux-catchall »)
C’est pour cela que les emails appartenant à la catégorie des catchall sont souvent risqués a être utilisés. Dans le but de diminuer ce risque et essayer de le rendre plus acceptable pour les utilisateurs, les mail tester de très bonnes qualités mettent peu à peu en place des solutions innovantes sur lesquelles nous reviendront par la suite.
Les étapes supplémentaires possibles pour affiner la vérification d’une adresse email
Maintenant que les étapes obligatoires de vérification d’une adresse email sont terminées (qui permettent globalement de classer les emails en 3 catégories : SAFE / RISKY / UNSAFE), nous allons énumérer ici quelles sont les étapes supplémentaires proposées par certains mailtester de meilleure qualité, afin d’apporter plus de valeur ajoutée et de finesse dans la classification :
Détection des boîtes pleines :
Cette étape permet de déterminer les adresses emails qui sont techniquement valides mais qui ont dépassé leur quota maximal de stockage. Elles feront un « soft bounceUn soft bounce, également appelé "rebond mou", est une notion du marketing par email. Il désigne une notification de ... More » si un email leur est envoyé, et peuvent même pour certaines d’entre elles, devenir par la suite un type de piège marketing appelé « spamtrap recyclé »
Détection des emails désactivés:
Certains emails sont techniquement valides mais leur utilisateur ne s’est pas connecté depuis trop longtemps (ou a présenté un comportement anormal), ayant abouti à leur désactivation temporaire. Ces boîtes feront un soft ou un hard bounce en fonction des domaines en question, et même si elles peuvent être réactivées d’un moment à l’autre, elles doivent être considérées comme invalides en l’état actuel des choses.
Classification des adresses de type rôle :
Cette étape permet de faire une sous-classification des emails valides de type « fonction », par rapport à ceux qui sont de type « individu ». Cela permet ensuite aux utilisateurs de pouvoir router différemment les emails généralistes et les emails correspondant à des personnes, car les taux d’engagement et les risques liés sont différents entre ces deux types d’emails (malgré le fait qu’ils soient tous deux techniquement valides).
Analyse de la date de création du domaine :
Sur cette étape on vérifie la date de création du domaine qui héberge l’adresse email dans le but d’affiner la confiance de l’email checké en fonction de ce résultat.
En effet un domaine créé récemment aura tendance à être plus suspect qu’un domaine de longue date, car de nombreux spammeurs achètent et utilisent de nouveaux domaines chaque jour afin d’envoyer de grandes quantités d’emails non désirés.
Vérification de l’appartenance à une blacklist :
Certains vérificateurs emails permettent également de détecter si une adresse email a été utilisée récemment sur une campagne email de spam ou de phising, et peuvent identifier cet aspect lors de la vérification email.
Bien que cette étape puisse être utile, dans la pratique les spammeurs ou pirates informatiques changent très vite d’adresses emails, ce qui fait qu’il est relativement complexe d’avoir des informations à jour en temps réel dans les blacklists. Cette étape peut néanmoins permettre de ne pas adresser d’emails à ces adresses emails factices, qui de toute façon ne présenteraient aucune intérêt commercial à être utilisées.
Détection des faux-domaines catchall :
Comme vu précédemment, les domaines identifiés en catchall sont parfois de « faux-catchall » et peuvent présenter un taux de hard bounce non négligeable si on utilise ces emails. Certains mail tester permettent de déterminer les domaines catchall qui sont les plus à risques (et donner une estimation du taux de bounce sur ces derniers) afin d’aider le client à faire un choix adapté selon sa stratégie d’envoi.
Chez Mailnjoy, nous offrons notamment cette classification spécifique des faux-catchall, qui sont appelés « emails protégés » sur notre vérificateur email.
validation des email catchall par recoupements :
Afin de diminuer le risque des emails catchall (et des faux-catchall), certains vérificateurs email utilisent des recoupements croisés avec d’autres outils (internes ou externes) pour tenter de certifier certaines adresses emails de ces statuts-là. Ces analyses croisées permettent souvent de certifier un pourcentage supplémentaire d’adresses email avec un bon niveau de confiance (< 5 % de bounce) et ainsi de diminuer le risque d’utilisation des email catchall en ne ciblant que ceux qui ont pu être certifiés.
À noter que ces recoupements restent théoriques (sans aucun envoi d’email), ce qui fait qu’il est impossible d’avoir une fiabilité de 100 % sur ces adresses-là (dans les faits on se situera dans les 95 % de fiabilité sur ces recoupements avec un bon mail tester)
validation des catchall par envoi réel d’emails :
Devant le besoin de plus de certitudes sur le risque des emails de type catchall, certains vérificateurs email peu scrupuleux se sont spécialisés dans cette niche technique de la vérification des emails catchall, en mettant en place une technique qui est normalement totalement bannie du principe de fonctionnement : l’envoi réel d’un email sur les boîtes testées.
Ce fonctionnement, qui enfreint toutes les règles de bonnes pratiques et les lois de différents pays, permet au travers de coûts souvent très élevés (et d’une longue attente de traitement), d’avoir plus de certitudes sur la classification des emails réellement valides sur ces domaines de type catchall.
Même si nous citons leur fonctionnement pour que le lecteur sache que cela existe, nous ne recommandons absolument pas ce type de solution qui n’est pas légale en soi, génère de la nuisance, et fait prendre des risques juridiques aux personnes qui les utilisent.
Différencier une adresse email techniquement valide d’une personne réelle
Les étapes précédentes ont permis de classer les adresses emails, avec plus ou moins de précision et de fiabilité selon les mail tester.
Les étapes suivantes qui ne sont, là aussi, réalisées que par certains vérificateurs emails de qualité, permettent d’aller au-delà de la simple validation technique, et peuvent aider à identifier les adresses emails susceptibles de ne pas être associées réellement à un humain.
Ces adresses emails sont en général de faible valeur marketing et présentent des métriques d’engagement plus faibles que celles qui ont pu être associées à une personne réelle.
Les analyses suivantes peuvent être proposées par certains outils de vérification email pour aller au-delà des critères techniques vus précédemment :
Analyse de la fiabilité du username :
Le but ici est de reconnaître des pattern suspects dans les adresses email, en regardant plus précisément la partie du username. Si un mot clé suspicieux apparaît ou si le format semble anormalement construit, alors il est possible d’indiquer que l’adresse email est suspecte malgré le fait que techniquement parlant elle a réussi le test de connexion SMTP.
Par exemple, si ces trois adresses emails venaient à être techniquement valides, penseriez-vous qu’elles soient pour autant utilisables dans vos emailingLe marketing par email, également appelé Emailing, constitue une stratégie de marketing par voie digitale qui utilise... More ?
noreply @ example.com
spam @ example.com
l.e.m.o.i.p.e.p.u.j.o.p.i.p.a.k.o.i.b.i.r.o.p.t.y @ example.com
Ici, on voit rapidement que ces emails ne sont pas dignes de confiance et qu’il ne faut pas les utiliser, sous peine de prendre des risques pour sa réputation.
Détection des email valides mais « jetables » :
Les emails dis « jetables » sont des emails appartenant à des domaines spécifiques qui offrent des services de création d’email de manière temporaire.
Le but de ces services est de fournir une adresse email qui semble en tout point « valide » et qui puisse ainsi être utilisée par une personne pour s’inscrire sur un site et gagner les avantages liés à l’inscription (utilisation gratuite du service au départ, crédits gratuits, récupération d’un livre blanc gratuit, etc), sans que la personne n’ait à donner sa véritable adresse email pour cela.
Ces services qui vantent les mérites de la vie privée et l’éviction du spam pour leurs utilisateurs sur leurs propres adresses emails, permettent cependant à des gens mal intentionnés de facilement multiplier les inscriptions sur des sites pour utiliser abusivement des services gratuits.
Généralement d’une durée de vie très courte (quelques minutes à quelques heures), ces adresses emails sont ensuite abandonnées par leur utilisateur et pollueront les listes d’emails des entreprises.
Comme de nouveaux services d’email jetables sont créés chaque jour et qu’ils changent régulièrement les domaines d’envoi de leur emails, leur détection nécessite une expertise pointue des vérificateurs email pour arriver à bien les reconnaître.
Détection des emails valides mais « autogénérés » :
Dans la lignée des emails jetables, certains utilisateurs mal intentionnés créent à la chaîne de multiples adresses emails sur des ESP public gratuits (gmail, outlok, yahoo, aol, etc) dans le but d’utiliser abusivement d’un service sans le payer, puis abandonnent ces boîtes emails peu de temps après.
Les outils de vérification d’adresses email peuvent donc proposer la détection et la classification des emails valides dans une sous-catégorie d’email « autogénérés » lorsque ces derniers présentent des attributs suspicieux.
Par exemple les emails suivants (s’ils sont techniquement valides) pourraient tout à fait être classés dans cette catégorie par un mail tester de qualité:
l.e.m.o.i.p.e.p.u.j.o.p.i.p.a.k.o.i.b.i.r.o.p.t.y @ outlook.com
james123456789 @ gmail.com
xwbntgzwaploikjgtfrvbn @ aol.com
Détection des emails s’apparentant à des spamtrap ou des pièges marketing :
La détection des emails de type « piège marketing » (spamtrap) s’avère être une analyse complexe, de part la nature multiple et difficilement identifiable de ces emails.
Les mail tester sont, pour la plupart, capables de détecter certains types de spamtrap (les spamtrap typographiques ou spamtrap recyclés), mais peuvent difficilement détecter tous ceux présents sur une liste emailUne liste email, également appelée liste d'adresses email, est un ensemble d'adresses email de contacts dont dispose u... More donnée.
Il convient donc d’être prudent sur les allégations souvent fausses de détection de tous les spamtrap que font certains mail tester, qui en réalité, sont plus souvent des arguments marketing qu’une véritable capacité à réaliser cette action-là.
Recoupements et analyses croisées :
Afin d’aller au-delà de la validité technique d’une adresse email, une autre possibilité réside dans le fait de regarder les correspondances que celle-ci peut avoir avec d’autres plateformes. Des analyses croisées de données peuvent par exemple permettre de dire si une adresse email est associée à un ou plusieurs réseaux sociaux, ou même encore à une ou plusieurs plateformes de e-commerce, ou de plateforme vidéo, etc.
La présence de l’email dans une ou plusieurs catégories spécifiques peut aider à déterminer si l’adresse correspond bien à une personne et ainsi gagner en confiance quand à son intérêt commercial.
Déterminer la date de dernière ouverture ou du dernier clic de l’adresse email :
En partenariat avec différents routeurs emailUn routeur email est un service en ligne permettant de simplifier et d'enrichir (au travers de statistiques et de tracki... More, certains outils de vérification email peuvent, depuis peu, donner des informations sur la date de « dernière ouverture » ou de « dernier clic » qui est associée à une adresse email précise.
Bien que cette donnée soit subjective (car en relation avec un routeur précis qui n’a que sa propre vue personnelle sur les ouvertures et les clic), cette métrique peut également aider à gagner en confiance sur les adresses emails testées.
Il faut tout de même pondérer la fiabilité de cette nouvelle technique par le fait que les robots savent très bien ouvrir et cliquer sur les liens, et donc que ces métriques n’excluent en rien la possible présence d’un robot sur une adresse email possédant une date d’ouverture ou de clic récente.
Les attributs comportementaux des adresses emails
Parmi les critères utilisés par les routeurs emails afin de déterminer si une liste de contacts emails présentent un risque (et s’il faut la rejeter ou la bloquer lorsqu’un client la charge sur sa plateforme), on retrouve à la fois des critères techniques, mais aussi des critères plus subjectifs liés aux aspects comportementaux.
Ainsi, une liste dans laquelle les contacts sont tous valides (techniquement parlant), et ne présentant donc qu’un très faible risque de hard bounce, peut parfois être rejetée par un routeur email sans raison apparente. Cette situation est souvent mal comprise par les clients qui ne comprennent pas pourquoi cette liste, qui est de bonne qualité, n’est pas acceptée par un routeur (notamment le routeur Sendinblue / Brevo qui est assez sensible sur ce sujet), mais sera au contraire acceptée et routée correctement par un routeur concurrent.
L’explication réside dans des facteurs internes à chaque routeur, au travers de l’historique des comportements que ces adresses emails ont eut jusqu’à présent.
Si par exemple dans votre liste il y a suffisamment d’adresses mail dont le routeur a déjà tenté X fois auparavant d’envoyer un email, et que le taux d’ouverture / clic de ces derniers est en dessous du seuil médian des adresses email classiques, alors le routeur pourra considérer que les contacts apportés ne sont pas de bonne qualité et décider librement de ne pas accepter cette liste.
De la même manière, si les contacts apportés par cette liste contiennent plusieurs emails sur lesquels le routeur a constaté, jusqu’à présent, une remontée de taux de plainte trop élevée (par rapport à la moyenne des autres adresses mail), là encore, le routeur pourra décider que ces contacts peuvent lui être préjudiciables et préférera bloquer l’import de la liste en indiquant que celle-ci n’est pas de bonne qualité.
Contrairement aux éléments techniques de la validation des emails, il s’agit ici de critères bien plus subjectifs, car les adresses email sont toutes techniquement valides comme vous l’aurez compris.
Pour remédier à ce type de blocages, certains vérificateurs email proposent également, à la carte sur un besoin particulier, de procéder à un niveau de vérification « comportemental » au travers de partenariats réalisés avec des routeurs emails.
Mailnjoy propose d’ailleurs cette analyse spécifique à la demande pour ceux qui continueraient à avoir des blocages persistants de leurs listes email avec un routeur, et ce malgré un nettoyage technique préalablement réalisé.
Peut-on créer son propre outil de vérification email ?
Une question qui nous est souvent posée est la suivante : « est-ce réellement si difficile de faire son propre outil de vérification d’adresses email ? ».
Eh bien pour répondre à cette question, je dirais que rien n’est impossible à qui est désireux d’y consacrer réellement du temps et qui a de la motivation!
Construire un outil de vérification d’adresses email est donc tout à fait faisable, mais tout dépendra du temps et des ressources que vous souhaitez allouer à ce projet. Comme vous avez pu le constater à la lecture de cet article, cela dépendra également beaucoup du niveau de précision et d’analyse que vous souhaitez avoir sur votre vérificateur email, et de la volumétrie d’emails que vous avez besoin de vérifier chaque jour.
Si le besoin est uniquement en interne pour votre société (qui traite quotidiennement de la data), alors vous aurez probablement un plus grand intérêt à faire appel à un outil existant spécialisé dans la vérification d’adresses email, car le coût de revient total sera infiniment plus faible.
Si par contre vous souhaitez devenir un acteur de l’écosystème Emailing et proposer un service de vérification email à vos clients, alors l’article que vous venez de parcourir a dû vous donner une source non négligeable d’informations techniques utiles pour bien démarrer.
En fonction du niveau de qualité / granularité du mail tester envisagé, et du choix de construire vous-même votre moteur technique (ou d’utiliser le moteur d’une autre solution en marque blanche), le temps et les efforts pour réaliser votre vérificateur email peuvent varier très fortement.
Quoi qu’il en soit, gardez bien en tête que l’Emailing demande du temps pour en appréhender les concepts, et que comme tout métier c’est avec le temps et la persistance d’engagement dans une direction que l’on arrive à ses fins.
Synthèse sur comment vérifier une adresse email
Cet article touche maintenant à sa fin, et j’espère qu’il aura permis aux plus curieux d’entre vous (si vous êtes arrivés jusqu’ici c’est que vous l’êtes!) de comprendre réellement les différentes couches qui se cachent derrière la vérification email, et ainsi à démystifier quelque peu ce concept.
La vérification email n’a rien de magique en soit, c’est un métier, une expertise qui s’apprend et se peaufine avec le temps et la passion. J’espère donc vous avoir transmis un peu de cette passion du travail bien fait que nous avons chez Mailnjoy, et de notre engagement quotidien à aider les gens qui travaillent dans l’emailing à le faire avec joie et plaisir. Car non seulement l’emailing peut–être fun et plaisant, du moment que l’on en comprend les concepts et qu’on sait l’utiliser de la bonne manière, mais il est aussi très rentable, et restera probablement encore longtemps un formidable levier de communication et de marketing.
Et comme toujours, n’hésitez pas à nous contacter si vous souhaitez échanger avec nos équipes techniques ou pour bénéficier de notre expertise sur la vérification de vos listes d’email.
Renaud est un expert en délivrabilitéLa délivrabilité est un concept de marketing par email qui représente la capacité qu'a un email envoyé à être cor... More des emails.
Il vous livre ici divers dossiers et conseils techniques pour que l’Emailing n’ait plus aucun secret pour vous!